L’action judiciaire à été initiée et enclenchée par Dr Ousmane Kaba. Le fondateur de l’université Kofi Annan de Guinée se plaint d’avoir été diffamé par l’ancien ministre de la communication.
Le premier accuse le second d’avoir déclaré par voie de presse qu’il a reçu 330 milliards de francs guinéens de la part de l’Etat guinéen au compte des boursiers qui étaient orientés à l’université Kofi Annan de Guinée.
Les débats étaient censés démarrer ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Dixinn. Cependant, ils n’ont pas avoir lieu. Le dossier a été renvoyée au 22 février 2024.
Ce renvoie a été sollicité par l’avocat du plaignant. Me Amadou Tidiane Kaba explique sa démarche par le fait que le dossier soit désormais jugé par une nouvelle composition après la vague de mutation au sein de la justice. Le dossier avait été évoqué dans le passé.
Pendant que Dr Ousmane Kaba et son conseil sont engagés à lui faire payer ses déclarations qu’ils considèrent mensongères, Alhousseine Makanera Kaké refute les faits de diffamation qui lui sont reprochés. “Moi, c’est du résultat d’une inspection d’Etat dont j’ai parlé. Et ce n’est même pas moi qui ai évoqué dans l’émission. Ce sont les journalistes qui ont posé cette problématique. J’ai dit qu’en tant que politique, il n’aurait pas accepté ce contrat pour la simple raison qu’on envoyait les étudiants dans les universités privées, parce que les universités publiques n’avaient pas suffisamment de place. Mais ce qu’on paye là-bas, suffisait pour régler tout le problème. Pour preuve, est-ce qu’aujourd’hui on continue à envoyer. Si c’était la bonne manière on allait continuer. C’est tout ce que j’ai dit”, a-t-il réitéré.