C’est un lundi pas comme les autres à la cour de répression des infractions économiques et financières, CRIEF. Au regard des rôles inscrits à l’ordre du jour, la journée s’annonce visiblement très chargée. De la chambre spéciale de contrôle de l’instruction à la chambre de jugement, on enregistre plusieurs dossiers ce 11 décembre.
A huis clos au niveau de la chambre spéciale de contrôle de l’instruction figure le dossier de plusieurs anciens hauts commis de l’Etat. Entre autres Moustapha Naité des travaux publics, Youssouf Sampil ancien DAAF au ministère de la communication, Mamady Camara ancien ministre de l’économie et des finances, pour ne citer que ceux-là. Tous sont poursuivis pour détournement de deniers publics, corruption, enrichissement illicite. L’ordre du jour vise à débattre de l’ordonnance de non lieu émise le 3 août 2023.
C’est à la chambre de jugement que la journée est très chargée. Outre l’affaire Mohamed Diané de la défense, Amadou Damaro Camara l’ancien président du parlement aussi est attendu à la barre ce lundi. Dans la salle, les avocats de la défense et de la partie civile sont présents au grand complet, sauf Docteur Mohamed Diané qui sont toujours dans l’esprit de boycott.
Certes les détenus ne sont pas encore arrivés, plusieurs prévenus qui comparaissent libres sont déjà arrivés, dont l’ingénieur chinois impliqué dans le dossier de la construction du siège de l’assemblée nationale.
En déhors de ces dossiers économiques, d’autres dossiers d’atteinte à la santé publique sont également à l’ordre du jour. C’est le cas des indiens poursuivis pour faux et usage de faux en écriture publique dans l’affaire falsification de dates de péremption de certains produits.
Il faut aussi noter la suite dans le dossier des vendeurs des produits pharmaceutiques arrêtés à Madina les 17 et 18 novembre dernier. Au nombre de dix, ils sont aussi poursuivis pour atteinte la santé publique, usurpation de fonction, exercice illégal de fonction de pharmacien.
MLYans
