Ses avocats et sa corporation s’attendaient à bien mieux. Alors que les conditions de son interpellation font encore débat, Sékou Jamal Pendessa ne quittera visiblement pas la prison comme on pouvait s’y attendre ce mardi 13 fevrier 2024. La demande de mise en liberté introduite par ses avocats, dans l’attente de son procès, a été rejetée par le tribunal de première instance de Dixinn.
Selon Me Salifou Béavogui, un de ses conseils, “nous avons introduit une demande de remise en liberté le 22 du même mois. Parce que pour nous, ce ne sont pas des faits pour lesquels il mérite d’être en détention », a rappelé l’avocat. Cette première demande a été rejetée. Et, le 6 février dernier, soit le lendemain de la notification du rejet, une nouvelle demande a été introduite. Nous venons de recevoir ce lundi 12 février, une ordonnance rejetant cette demande de mise en liberté. Cette ordonnance daterait de 9 février. Ce qui veut dire que toutes les deux demandes de mise en liberté que nous avons formulées, ont été purement et simplement rejetées alors que les faits pour lesquels notre client est poursuivi ne sont pas établis », a fait savoir l’avocat.
Pour autant, la défense entend poursuivre son combat pour obtenir la liberté en faveur du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse, incarcéré depuis la mi-janvier. “Une nouvelle demande de remise en liberté va être introduite dès ce mercredi. Tant qu’il n’est pas libéré nous continuerons à nous battre parce que nous sommes convaincus que c’est un innocent qui est en train de croupir injustement et arbitrairement en prison », a promis Me Salifou Béavogui.