Sékou Jamal Pendessa est écroué à la maison centrale de Coronthie depuis plus d’une semaine. Son avocat avait annoncé que son procès était imminent à cause du fait que le dossier ait été pris en flagrant délit. Plusieurs jours après, le procès n’a pas eu lieu. Ses avocats avaient même commencé à dénoncer la procédure.
Contre toute attente, l’affaire a pris une autre tournure. Elle est désormais orientée en instruction. C’est dans ce cadre que le syndicaliste a été de nouveau conduit ce mardi 30 janvier devant le tribunal de première instance de Dixinn. Pas pour être jugé, mais pour être d’abord interrogé par le doyen des juges d’instruction. Ce qui ne présage pas pour le moment quand est-ce son procès aura lieu.
Notre confrère a été interpellé le 19 janvier dernier suite à l’appel à manifester du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée qu’il dirige. Le SPPG voulait exiger à travers cette manifestation la levée des restrictions sur les réseaux sociaux et la fin du brouillage des radios privées. Cependant, cette manifestation a été étouffée.
Déféré devant le parquet trois jours après son interpellation, le secrétaire du SPPG a été inculpé pour des faits de participation à une réunion non autorisée, publication de données de nature à troubler l’ordre public par le biais d’un système informatique.