C’est une suite logique de la grande perquisition des gendarmes et politiciers dans les boutiques de vente des produits pharmaceutiques, au grand marché de Madina, les 17 et 18 novembre dernier. Arrêtés dans la soirée du 17 novembre, tous les neuf vendeurs de produits ont été orientés à la direction centrale de investigations judiciaires de la gendarmerie nationale. A la CRIEF, la première audience avait été reportée, faute de traducteur.
Ce jeudi, l’audience dans cette affaire transférée pour flagrant délit s’est poursuivie devant la chambre de jugement. Dans ce dossier, l’ensemble de ces neuf prevenus sont poursuivis par le ministère public pour atteinte à la santé publique, usurpation de fonction et exercice illégal de profession de pharmacien. Faits prévus et punis par les dispositions de la loi relative aux médicaments, produits de santé et l’exercice de la profession de pharmacien.
Placés sous mandat de dépôt le 28 novembre dernier, les prévenus ont reconnus les faits pour lesquels ils sont poursuivis et prêts à être jugés. Les débats se poursuivent avec les questions des avocats quant au transport judiciaire afin de voir les scellés stockés à l’école de la gendarmerie de Sonfonia.
MLYans