La cour d’appel vient de trancher dans le dossier opposant le ministère public à Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse guinéenne. Le journaliste a recouvré sa liberté.
Le procès en appel s’est tenu ce mercredi 28 février avec en toile de fond un appel du parquet contre le délibéré rendu en première instance, visiblement pas satisfait de la peine. Alors que l’avocat de la défense demandait plutôt la libération pure et simple du journaliste.
Si la décision de la cour d’appel a certes retenu Sékou Jamal Pendessa dans les liens de la culpabilité, elle a cependant drastiquement revu à la baisse la peine infligée en première instance. « La cour réforme le jugement 093 rendue en date du 23/022024 par le tribunal de première instance de Dixinn, statuant à nouveau déclare certes Sekou Jamal Pendessa coupable du délit de provocation directe à un attroupement non armé ni suivi d’effet. Pour la répression, le condamné à trois mois d’emprisonnement dont 1 mois 6 jours fermes ».
Ce qui correspond au temps mis en détention par la secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse guinéenne, SPPG.
La libération de Sékou Jamal Pendessa fait partie des exigences du mouvement syndical qui a déclenché le 26 février dernier une grève générale illimitée.