L’attaque perpétrée dans l’après-midi de ce mercredi 17 avril par trois bandits au carrefour Kefinah a certainement réveillés les autorités locales et les agents de sécurité et de défense. Partis à la trousse de ces bandits, les hommes en uniforme sont parvenus à mettre mains sur un d’entre eux. Les deux autres sont morts. C’est du moins ce que le préfet de Kankan a brièvement laissé entendre lors de son passage dans une émission de talk-show diffusé chez nos confrères de Djoma média Kankan.
C’est à Dalala, relevant de la sous-préfecture de Karifamoriah, que ces deux présumés bandits ont été interpellés après une course poursuite de plusieurs heures. Après les échanges de tirs avec les agents de sécurité, un d’entre eux, non identifié a été tué sur place, un autre arrêté et le troisième a aussi été tué aux environs de trois heures du matin.
Apeurés certainement par les possibles manifestations pacifiques des populations contre cette insécurité les jours suivants, les autorités locales ont décidé de faire le périple des médias locaux pour annoncer la nouvelle et sensibiliser les citoyens
Dans l’émission “Pakissa” de nos confrères de Djoma Fm Kankan, le préfet de Kankan s’est dit “très peiné après la disparition d’un de mes citoyens tiré à bout portant par les bandits cette journée. Deux des trois bandits qui ont perpétrés l’attaque d’aujourd’hui sont déjà arrêtés. Un a été tué par la foule et l’autre est déjà dans les mains des agents de sécurité et de défense. Quand on constate ces derniers temps, les principales victimes demeurent les kiosques de transfert d’argent, notamment les boutiques orange Money. Il faut que les tenanciers de ces endroits d’argent sachent que l’argent est à garder dans un endroit loin des regards. Il doit être garder loin des yeux. Et demain, nous aurons une rencontre importante avec tous les travailleurs des kiosques orange Money. Nous allons ensemble discuter des stratégies pour sécuriser ces endroits. Il y a des milliardaires à Kankan mais jamais inquiété, il faut alors parler de ce sujet et annoncer les dispositions à prendre. On accuse personne pour l’instant, mais ces possibles que les planifications soient internes. On a arrêtés des gens comme ça à Conakry. Demain, nous dirons tout cela et nous allons trouver les solutions palliatives ensemble”, promet le contrôleur général Kandia Mara.