Kankan : la Mamaya, plusqu’une fête, une véritable opportunité d’affaires pour plusieurs groupements 

by La Rédaction

Au-delà de son caractère culturel et folklorique, la mamaya de Kankan qui démarre le lendemain de la tabaski est devenue une source de rentabilité financière. Nombreux sont des groupements féminins qui exposent leurs produits à l’occasion de cette fête. Des jeunes issus du monde agricole et artisanal font du profit pendant ces trois jours de fête. 

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Le stade M’ballou Mady Diakité Glao de Kankan était encore pris d’assaut hier mercredi 19 mai pour ce troisième et dernier jour de la mamaya. Après le Leppi la veille, place au bazzin blanc. Alors que des milliers de citoyens dansent sur l’esplanade, au rythme traditionnel des chants et des griots, des expositions de produits sont organisées ça et là.

Des tissus, des produits locaux et artisanaux, du maquillage, des petits restaurants et autres lieux de divertissement frappent le visiteur des que vous pénétrez l’enceinte.

Notre premier interlocuteur est un jeune travaille avec la “guinéenne des terroirs”. Une entreprise evoluant dans la production, la transformation et la commercialisation des produits locaux. La grande mamaya fait du bien à cette entreprise selon Emmanuel Watta Kamano. “Nous exposons les produits qui sont purement bio et nous transformons ça de façon naturelle. Nous produisons le fonio, le grimo de maïs, du mil, du savon et autres. Ce que vous voyez là est juste un échantillon car nous ne voulons pas rester comme ça pendant la mamaya. Nous profitons très bien de la mamaya, les gens viennent visiter nos produits et achètent avec nous. Il y a des jours où nous vendons 300 000 voir 400 000 par jour”.

A quelques pas de là, nous rencontrons Mara Alphonsine de la coopérative Nany Sabougnouma. La mère de famille est partagée entre la discussion avec ses clients et la danse de la mamaya. Pendant ces jours de fête, elle écoule plusieurs produits dit- elle. “Nous pouvons bien frotter les mains car nous gagnons un peu. Les gens n’ont certes pas du temps avec la danse mais avec le peu qui vient, nous pouvons vendre des fois 100 000, 200 000 voir 500 000 par jour”, nous a confié cette femme.

Parmi les étalagistes, certains sont venus d’autres localités du pays. Alpha Mamadou Diallo vient de Labé pour fêter à Kankan. La quarantaine, il vend des chemises Leppi et du pouto. Beaucoup de personnes achètent ces habits du fouta Djallon comme Aly Kanté. “C’est un bon rendez-vous et nous sommes très heureux. Je viens d’acheter une chemise et il est très beau avec un prix pas exorbitant. Bonne fête à vous à vous tous”.

Author: La Rédaction

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