Le vice-président Kenyan Rigathi Gachagua a été demis de ses fonctions mardi dernier. Il est accusé de corruption, d’abus de pouvoir et de violations flagrantes de la Constitution, y compris de crimes économiques présumés et de division ethnique.
Sa destitution est intervenue à la suite d’un vote de l’Assemblée nationale. La motion de destitution parrainée par le député Mwengi Mutuse, a été adoptée au Parlement avec 281 votes favorables sur 349 membres, dépassant la majorité des deux tiers requise.
Rigathi Gachagua fait face à 11 chefs d’accusation, notamment de corruption, d’abus de pouvoir et de violations flagrantes de la Constitution, y compris de crimes économiques présumés et de division ethnique.
Il réfute toutes les accusations et dénonce une manœuvre politique liée à sa brouille publique avec le président William Ruto. Gachagua conteste également la rapidité du processus de destitution, qu’il juge entaché d’« irrégularités ».