La fausse crise de carburant provoquée par des rumeurs autour d’une possible augmentation du prix du litre à la pompe a fait ses conséquences. Dans la ville des agrumes, depuis ce samedi 17 février 2024, des spéculationsvobt bon train à la fois sur l’approvisionnement et le prix.
Ce samedi, plusieurs stations-services visitées par notre correspondant régional ne servent plus le carburant. Par contre, d’autres sont occupées par des citoyens venus observer de longues files indien pour pouvoir se procurer de l’essence ou du gazoil. C’est le cas de Amadou oury Diallo qui a passé toute sa matinée à la recherche du carburant. “J’ai fait mon constat ce matin, partout où je vais, les stations-services qui servent le carburant sont occupées par plusieurs personnes. J’ai cherché partout, mais je n’ai pas eu d’abord. Je suis venu me reposer en attendant, comme le soleil est ardant’’, a-t-il décrit.
Rencontré à son tour, Ismaël Camara, conducteur de moto taxi a tout d’abord acheté le litre d’essence à 25.000 francs guinéens au marché noir, avant de se rendre dans une station-service pour observer la queue. “J’ai fait le tour de plusieurs stations-services, mais c’est très difficile pour moi d’obtenir le carburant. Au début, l’essence était finie dans mon réservoir, j’ai acheté le litre au marché noir à 25.000 francs guinéens. Après, je me suis dirigé vers la station pour acheter 5 litres d’essence’’, a-t-il indiqué.
Pour éviter les conséquences liées à cette crise de carburant, notre interlocuteur a lancé un appel aux autorités de la transition. ‘’Nous demandons de nous aider pour faciliter l’approvisionnement en carburant, parce que si cette crise perdure, cela va compliquer la vie des citoyens. Qu’ils nous aident à avoir le carburant le plus vite que possible’’, a-t-il lancé.
Quant à l’interdiction faites aux gerants de stations-services de servir du carburant dans les bidons, elle est clairement foulée au sol. Les détenteurs de bidons sont plus nombreux que les détenteurs dengins roulants dans les stations. Ce qui alimente encore plus le marché noir et participe pleinement à la spéculation sur les prix.
signaler que cette nouvelle crise de carburant intervient au début du Carême chrétien et à quelques jours seulement du mois Saint de ramadan.
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kindia, Mohamed Camara