« J’en ai ras le bol ! Être Guinéen c’est un métier. Ça bloque et piétine tes dossiers, projet parce qu’ils n’aiment pas ta tête et ils ont le culot de te regarder en face”, c’est par ce message que les internautes ont découvert le calvaire que traverse l’entreprise Kunfabo, la marque de téléphone dont la promotion est une guinéenne.
Fadima Diawara ajoute, “Je ne vais pas fermer ma bouche et vous regarder me tuer”. Selon l’entrepreneure, Kunfabo a fermé ses portes en Guinée et licencié ses employés. “J’espère que vous être content et fier . Je suis boycottée dans mon propre pays. Tiens, je cherche un pays d’adoption en attendant où l’atmosphère est propice pour le développement de Kunfabo et de mes projets”, s’est elle insurgé.
“Je traverse actuellement l’un des pires moments de ma vie. Tenez-vous bien, ce n’est que partie remise. Je reviendrai et encore plus forte que jamais, je vous le promets inch’Allah”, se lamente t-elle.
À l’origine du problème, Fadima Diawara confie que l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) ne l’a toujours pas payé après plus de 2 ans. “Avec mon avocat, nous avons interpellé toutes les autorités de ce pays pour leur expliquer la situation de Kunfabo et le non-paiement de l’ANIES. Donc ils sont tous aux courants mais rien n’est fait… Il y a également un silence radio des responsables de l’ANIES, un mépris total, aucune visibilité… C’est juste incroyable sur la procédure ou même le niveau d’avancement » , explique la CEO de Kunfabo sur son compte X.