Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) accusent la CEDEAO et la France de tentative de déstabilisation. Des accusations qui trouvent leurs sources dans le délai de six mois de transition accordé pour la confirmation du retrait du Mali, Burkina Faso et Niger de l’organisation ouest africaine.
Pour les trois juntes, ce delai transitoire cache des manœuvres de déstabilisation de la France, soutenue par des pays de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Les pays de l’AES brandissent ainsi la menace d’une riposte militaire en mettant leurs armées en état d’alerte maximale.
Dans une déclaration publiée ce dimanche 22 décembre 2024, les trois Etats qui composent l’Alliance des Etats du Sahel ont réitéré leur volonté commune de quitter la CEDEAO avec effet immédiat et ajoutent que le delai de transition pris par l’organisation n’engage qu’elle.
Ci-dessous l’intégralité de ladite déclaration :