Le Horoya se retrouve dans une situation critique après sa défaite au Ghana face à Medeama SC, car il doit absolument combler son retard pour espérer accéder à la phase de poules de la prestigieuse Ligue des champions de la CAF. En tant qu’habitué de cette phase avancée des compétitions de clubs africains, le club guinéen est conscient qu’il ne peut pas se permettre de faire des erreurs ce samedi.
Une contre-performance face à une équipe considérée comme novice serait dévastatrice pour le club de Matam, une véritable catastrophe industrielle. Ce match est indiscutablement un moment charnière pour les joueurs de Romain Folz, qui cherchent à rebondir après un début de mandat difficile.
L’histoire du Horoya nous rappelle une situation similaire en 2018, lorsque l’équipe a dû faire face aux Libyens d’Al Nasr de Bengazi. À l’époque, le Horoya avait réalisé une incroyable remontée, renversant le score pour l’emporter 6-2 contre les Libyens, un match qui demeure gravé dans les annales des compétitions de clubs de la CAF.
Ce genre de match est une véritable épreuve pour les Matamkas. Romain Folz et ses joueurs doivent tout mettre en œuvre pour effacer leur retard. Mais dans ces rencontres cruciales, la clé du succès ne réside pas seulement dans l’aspect tactique, il en faut bien plus que cela.
Une équipe doit être mentalement préparée, remplie d’une détermination inébranlable et d’une grande force de caractère. En plus de l’aspect mental, le soutien du public est essentiel. Les supporters doivent transformer le stade en une véritable forteresse, créant un environnement hostile pour déstabiliser l’adversaire.
C’est avec tous ces ingrédients que le Horoya pourra entrevoir la phase de poules de la Ligue des champions de la CAF. Ce club qui a contribué à garantir l’indice CAF de la Guinée, a donc un défi de taille à relever. C’est un véritable week-end de la dernière chance pour porter haut les couleurs guinéennes sur la scène africaine, et les attentes sont énormes pour cette équipe habituée à briller à ce niveau.