Le soldat des forces spéciales guinéennes arrêté à Dakar est accusé de vol de plus 4 milliards fgm

Depuis son arrestation par Interpol à Dakar, un soldat des forces spéciales guinéennes est dans les mains de la Direction des investigations criminelles (DIC) du Sénégal. Il est sur le point d’être extradé vers Conakry où on l’accuse d’avoir volé 400 mille dollars lors d’un vol à main armée. 

Selon la presse sénégalaise qui suit de près le dossier, le militaire guinéen, Daouda Bangarou, est entre les mains des éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) pour une procédure d’extradition vers la Guinée. Il aurait braqué un commerçant et emporté la somme de 400 mille dollars. Mais le mis en cause accuse un haut gradé de l’armée guinéenne.

D’après le dossier, le militaire fait l’objet d’une plainte pour braquage et vol à main armée. Le préjudice porte sur la somme de 400 mille dollars. La victime serait un commerçant.

Par le biais d’Interpol, la Guinée a fait une demande de remise simplifiée à l’État du Sénégal. La requête a été transmise au procureur général près du tribunal de Dakar. C’est ainsi que le suspect a été filé avant d’être interpellé dans un appartement meublé où il s’était terré, révèle seneweb.com.

Interrogé, Daouda Bangoura a contesté, dans un premier temps, les faits de vol de numéraires qui lui sont reprochés. Dans leurs investigations, les limiers ont procédé à une perquisition de l’appartement. Des documents de transfert d’argent ont été découverts. Seulement, les transactions ne sont pas à son nom.

Après cette découverte, Daouda Bangoura aurait reconnu le vol. Mais sa victime n’est pas un commerçant. Il n’a pas, se défend-il, commis de braquage. Dans ses aveux, il a cité le nom d’un certain El Hadj Baba Barry, qu’il a présenté comme un haut gradé de l’armée guinéenne. Ce dernier est son patron qui serait le propriétaire de l’argent avec lequel il a pris la fuite. Il a sollicité sa non-extradition. Car, dit-il, le nommé Baba Barry est le n°2 des forces spéciales guinéennes. Il risque d’être torturé, s’il est rapatrié à Conakry.

Author: La Rédaction

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