LFI 2024 : le volet recette du budget adopté à la majorité des conseillers

Présenté le 22 décembre dernier, les conseillers nationaux ont adopté à la majorité ce mardi 26 décembre la loi des finances initiale 2024, dans son volet recettes. Une véritable course contre la montre, car quatre jours d’intenses travaux ont permis à la représentation nationale transitoire de jeter un regard méticuleux sur l’ensemble des aspects notamment des poches de recettes des régies financières.

La séance plénière à réuni à l’hémicycle du palais du peuple, outre membres du gouvernement, institutions républicaine et élus locaux. Dans un rapport détaillé, la rapporteure générale de l’institution, à la suite du président de la commission des affaires économique, est revenue sur le contexte de l’élaboration de ce budget.

Selon Fatima Camara, les  objectifs de la politique budgétaire élaborés par le gouvernement fixent entre autres “l’accroissement du niveau de mobilisation des recettes fiscales de manière à atteindre un taux de pression fiscale de 13,25% en 2024. Assurer la mobilisation optimale des recettes intérieures par une relance économique à travers le soutien aux entreprises et aux ménages pour contenir les chocs économiques des crises en cours. Maintenir l’allocation de 20% du budget des départements aux services déconcentrés au titre de leur fonctionnement. Réaffirmer le caractère prioritaire des investissements en les maintenant à un taux supérieur à 35% des dépenses totales du budget de l’Etat’’, mentionne le rapport.

En dehors de ces mesures, le gouvernement prévoit également de “poursuivre l’apurement de la dette intérieure afin d’améliorer le climat des affaires. Prévoir une allocation conséquente pour l’exécution des activités du chronogramme de la transition. Revoir à la baisse de plus de 1000 milliards de francs la subvention du prix de consommation de l’électricité. Poursuivre l’augmentation des dépenses de santé et de l’éducation pour les porter à 20%  des dépenses de l’Etat. Accroitre le niveau de dépense du secteur du développement rural (Agriculture, élevage, pêche, environnement) en les portant à 8% des dépenses de l’Etat’’, pour ne citer que ceux-là.

Au regard de toutes ces projections, le budget pour l’année 2024 en recettes est évalué à “29, 942,48 milliards contre 29,029,32 milliards en 2023, soit une augmentation de 913,16 milliards ce qui représente 3,15%. De ce budget, le gouvernement projette un taux de croissance économique de de 5,4% du PIB, Un taux d’inflation moyenne de 8,9% du PIB, un taux de pression fiscale de 13,25% du PIB, des réserves d’échanges correspondant au moins à trois mois  d’importation, un taux de change de 8.805 fg contre un dollar US’’. 

MLYans

Author: La Rédaction

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