Ligue1 Guicopres: le match Milo FC – Renaissance de Bonfi se termine par la bagarre

Le stade M’ballou Mady Diakité glao de Kankan accueillait hier mercredi la douzième journée du championnat national de ligue 1 Guicopress. Le Milo était opposé à la formation de Renaissance de Bonfi. Une rencontre qui s’est soldée sur un score d’un but partout malgré un second penalty sifflé par le référé central en faveur des visiteurs, mais raté par les bonkifas. A la fin du match, les supporters du Milo en colère contre l’arbitrage qu’ils jugeraient mauvais s’en prennent à l’équipe visiteuse. 

Un joueur et un supporter de la Reconnaissance football club de Bonfi ont payé le lourd tribut de la colère des supporters du Milo. Ces derniers ont été copieusement tabassés par les fans du Milo.

Abdoulaye Camara, manager général du club de Bonfi accuse l’entraîneur du Milo d’être à l’origine de ce problème. “Réellement, on est très déçus. Ce qui s’est passé à la fin du match, je dirai que ça a été préparé depuis le matin par les encadreurs du Milo FC, ils n’avaient pas la bonne foi envers la Renaissance. Le football ne mérite pas ça au 21ème siècle. Il faut que la fédération ou la ligue réagisse par rapport à ça. C’est la ligue qui nous a mandaté de venir jouer ici, donc si nous sommes agressés ici, nous informons la ligue et nous attendons la suite. Après le match, l’entraîneur principal du Milo est allé en courant agressé l’arbitre, c’est vrai, l’arbitre a fait des erreurs mais le football c’est le fair-play, lui qui est le premier responsable technique du Milo, s’il se permet de courir pour aller agresser l’arbitre et que les supporters descendent pour nous agresser, à qui la faute ? C’est suite à ce que l’entraîneur principal a fait que les supporters nous ont attaqué. Sinon à la fin du match le public était calme, ils acclamaient même certains de nos joueurs qui ont fait un bon match, il y a même un supporter qui a remis 20 000 fg à un de nos joueurs. Mais il y a des mal intentionnés parmi les supporters, ils ont profité de ce que l’entraîneur a fait et sont venus même dans les vestiaires pour nous agresser. Ils ont failli casser les portes et les fenêtres, je ne sais pas pourquoi. On a un joueur qui a été battu à la rentrée des vestiaires, tout son maillot a été déchiré et l’autre c’est un ancien joueur et supporter de la renaissance qui a été agressé et il est à l’hôpital pour les soins. C’est l’intendant du club qui détenait les licences, je lui ai demandé où sont les licences il a fouillé dans ses poches mais on n’a pas vu les licences et il y avait une somme de 2 millions de francs guinéens dans sa poche, il dit qu’il n’a pas vu ça aussi. On n’a plus de licences, la ligue est déjà informée“, s’indigne le coach.

Des accusations que réfute en bloc le mis en cause. Il reconnaît tout de même avoir appostrophé l’arbitre après la rencontre. “Ce qui s’est passé aujourd’hui est anormal surtout côté Milo. Moi je n’ai pas agressé l’arbitre, je suis rentré dans le terrain et je lui ai demandé “dis donc tu as joué contre nous aujourd’hui, 2 penaltys ? Et puis le deuxième penalty ce n’était pas un penalty”…il m’a carrément dit de quitter devant lui, moi aussi je lui ai dit de ne pas me répondre de la sorte, mais je ne me suis pas jeté sur lui, je ne l’ai même pas touché, il y avait des policiers entre nous. Horoya et beaucoup d’autres clubs ont joué ici mais on n’a pas eu problème, pourquoi Renaissance. Ce qu’ils ont fait ce n’est pas bon, je connais renaissance football club, leur entraîneur est mon grand frère, il a été mon entraîneur. On a reçu beaucoup de clubs ici mais s’il y a eu des bagarres aujourd’hui, le côté arbitral n’était pas bon“, se défend t-il.

Avec la peur aux ventres, les joueurs de ce club de la capitale ont repris le chemin de Conakry la nuit dernière. Pour l’heure, les autorités sportives du pays sont muettes.

Author: La Rédaction

Related posts

Recours de la Guinée auprès de la CAF : la fédération tanzanienne de football ne compte pas se laisser faire 

Dernière minute : Mamadi Doumbouya rappelle deux ambassadeurs

Elimination du sily : quand la Feguifoot en rajoute à l’humiliation