Les autorités de la transition sont décidées à minimiser la vente par terre des produits pharmaceutiques. Ce lundi 20 novembre, des agents de la sécurité ont fait irruption au marché Madina, le plus grand du pays, pour y traquer les vendeurs des produits pharmaceutiques
Certains vendeurs ont tenté de manifester pour exprimer leur mécontentement suite à cette descente des forces de l’ordre qui ont fermé les boutiques. Des échauffourées ont aussitôt éclaté entre eux et agents des FDS qui ont fait usage des tirs de gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Après avoir chassé les vendeurs, cette équipe de la police et de la gendarmerie a embarqué les produits pharmaceutiques dans un camion conteneur et les a emporté.
Ibrahima Baldé, vendeur de chaussures dont les affaires sont négativement impactées par ces descentes, dénoncé le comportement des forces de l’ordre. « Nous, nous sommes des vendeurs de chaussures. Mais depuis vendredi, on ne peut pas ouvrir nos boutiques. Pour toute chose, il faut un préavis. Mais ici, ils viennent brusquement fermer. S’il y a la pagaille ici, nous, on ne peut pas vendre. Nos dépenses sont dans nos boutiques, tout est fermé. Il n’y a pas d’accès pour entrer. C’est pourquoi, nous sommes assis ici », a-t-il dénoncé.
Mamadou Barry