Les forces vives avaient annoncé une marche pacifique pour réclamer le retour à l’ordre constitutionnel. Celle-ci n’a pas eu lieu ce mardi 05 septembre, parce que les manifestations restent interdites par les autorités de la transition.
Cependant, dans certaines zones notamment sur l’axe le Prince, il y a eu des mouvements de colère. C’est le cas à Cosa au niveau de la plaque cellcom. Les jeunes sont descendus dans la rue avant d’être dispersés par les agents des forces de l’ordre.
Les manifestants se sont retranchés dans le quartier. Ils se regardent en chiens de faïence avec policiers et gendarmes déployés pour rétablir l’ordre. En entendant, toutes les activités sont paralysées de ce côté.
C’est le même constat sur le tronçon Bambeto, Hamdallaye et à Wanindara où il y a eu aussi des accrochages entre jeunes manifestants et forces de l’ordre, occasionnant l’interruption de la circulation notamment à Hamdallaye au niveau du carrefour Concasseur jusqu’au rond-point de Bambeto.
Sur la voie principale entre Cosa et Sonfonia, la circulation n’est pas dense, mais elle n’est pas interrompue non plus. Le commerce est quand même paralysé par endroits parce que plusieurs boutiques sont hermétiquement fermées. Mais à côté, les stations services fonctionnent normalement, même si les clients se font rares.
Toutefois de Sonfonia à Hamdallaye, en passant par Wanindara, Cosa et Bambeto, les agents de maintien d’ordre sont déployés un peu partout pour éviter tout débordement. Ils sont appuyés par des militaires armés de Kalachnikovs. Nos reporters ont pu remarquer un pickup de l’armée à Cosa, un autre à Enco 5 et d’autres à la T5 et à Sonfonia.
Les échauffourées ont commencé depuis la nuit dernière. Et d’après le bilan produit très tôt dans la matinée de ce mardi, il y a eu deux morts et une dizaine de blessés par balles.
