Un partie du grand Conakry, notamment l’axe le prince, a vibré ce lundi 6 janvier au rythme de la manifestation des forces vives de Guinée. Au terme de la journée, les organisateurs se sont fendus d’un communiqué qui fait le bilan de la manifestation. Les FVG déplorent un mort et plusieurs arrestations dont ils exigent d’ailleurs la libération.
Nous vous proposons ci-dessous l’intégralité de ce communiqué
Les Forces Vives de Guinée (FVG) remercient et félicitent les populations du Grand Conakry d’avoir répondu, dans la discipline et la responsabilité, au mot d’ordre de manifestation lancé ce lundi 6 janvier 2025 pour exiger le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile.
Malgré le déploiement massif de chars et d’armes de guerre ainsi que la mobilisation de milliers de militaires, gendarmes et policiers armés jusqu’aux dents, dès la veille de la manifestation, nos compatriotes ont activement mais pacifiquement participé chacun à sa manière à la manifestation. Si bien que la ville a été largement paralysée.
En dépit du caractère pacifique de la manifestation, les agents des Forces de Défense et de Sécurité ont trouvé le moyen de faire usage de leurs armes à feu tuant ainsi un jeune du nom de Mamadou Bailo Sidibé et blessant plusieurs autres par balles.
Ils se sont livrés depuis la veille de la manifestation à de nombreuses arrestations ciblées de responsables de l’UFDG et de centaines de jeunes gens dont la plupart sont des mineurs.
Les Forces Vives de Guinée adressent leurs condoléances à la famille de Mamadou Bailo Sidibé, souhaitent un prompt rétablissement aux blessés et exigent la libération de tous ceux qui ont été arrêtés.
Les Forces Vives de Guinée regrettent et condamnent énergiquement ces agissements planifiés et ordonnés par la plus haute direction de la junte qui a pris notre pays en otage. Elles assurent les populations que ces crimes ne resteront pas impunis.
Les Forces Vives de Guinée exhortent tous les Guinéens épris de justice, de liberté et de démocratie à rester mobilisés pour continuer d’exiger avec la plus grande combativité le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile.
« Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits, il est mûr pour l’esclavage. » Ce ne sera jamais le cas du peuple fier de Guinée.
