À quelques heures seulement de la marche de protestation prévue par le syndicat professionnel de la presse guinéenne, l’Etat a décidé de la tuer dans l’œuf. Un important dispositif de sécurité à été déployé sur les différents points indiqués par les marcheurs.
Cette marche baptisée “assaut de la dignité “, vise à exiger la libération du site internet guineematin. com, restreint depuis plusieurs semaines deja. Au premier constat dans la matinée de ce lundi, un dispositif de sécurité mixte, composé de la police et de la gendarmerie y est deja déployé.
On y denombre au moins trois (3) pick-up de police, issus de la Compagnie mobile d’intervention et de sécurisation 7 de Kaloum et un autre pick-up de la Gendarmerie sont positionnés au rond-point du port autonome de Conakry. Nos reporters ont aussi retrouvé un dispositif similaire au lieu où prendra fin la marche, le rond-point Makity.
En longeant l’itinéraire, on voit également cinq Pick-up de la police et de la gendarmerie, en plus de deux autres de la gendarmerie qui y font la navette. Pendant ce temps, la presse qui a aussi obtenu le soutien de la société civile et de la confédération nationale des travailleurs de Guinée, se prépare à se rendre sur place.
Nos sources nous annoncent que les autorités sont déterminées à empêcher cette marche. Des arrestations pourraient avoir lieu.
Nous y reviendrons