Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) n’est pas en phase avec la menace de grève du l’intersyndical de l’éducation. Il vous souviendra que ce dernier a récemment rendu public, au siège du SNE, un communiqué dans lequel il menace de paralyser les examens nationaux si l’Etat ne satisfait pas ses revendications, notamment l’instauration du statut particulier de l’éducation.
Le SLECG désapprouve cette déclaration. Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 7 mars par sa cellule de communication, le SLECG dit n’être ni de près ni de loin associé à cette initiative. « Les camarades Kadiatou Bah et Aboubacar Soumah, respectivement Secrétaire Générale et Président du SLECG, également membres de l’intersyndicale de l’éducation, portent à la connaissance de l’opinion publique nationale, des enseignantes et enseignants de Guinée, ainsi que du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, qu’ils ne sont en aucun cas associés à cette déclaration de grève visant à empêcher la tenue des examens nationaux de la session 2025. »
Le syndicat dirigé par Aboubacar Soumah et Kadiatou Bah ajoute par ailleurs qu’il « continuera à privilégier le dialogue et la négociation pour obtenir des résultats concrets. À cet égard, il dit rassurer le gouvernement guinéen, ainsi que les enseignantes et enseignants, les parents d’élèves, les élèves et les amis de l’école, qu’il défendra toujours les intérêts du secteur éducatif, notamment à travers les revendications suivantes :
1. L’octroi d’un statut particulier digne de ce nom ;
2. L’harmonisation des primes d’incitation pour tous les enseignants, y compris le personnel encadrant ;
3. La revalorisation des primes de craie, de transport, de documentation et d’éloignement.