Depuis la suspension de ses activités par les autorités guinéennes il y a plus de sept mois, la société Guinea Alumina Corporation (GAC) n’avait pas fait objet de communication. Ce jeudi 22 mai, à l’occasion d’une conférence de presse coanimée par le ministre des transports, porte-parole du gouvernement et le ministre secrétaire général de la présidence, porte-parole de la présidence de la République, le dossier GAC a été abordé.
Face au non-respect de ses engagements, notamment la construction d’une raffinerie en Guinée, vingt ans après l’obtention de son permis, la société risque désormais très gros en Guinée. Selon le Général Amara Camara, Ministre porte-parole de la présidence de la République, GAC a préféré construire son usine dans un autre pays, plutôt qu’en Guinée où elle exploite la bauxite, privant ainsi le pays de nombreuses retombées de ces infrastructures.
La non construction de cette raffinerie en Guinée choque d’autant plus le gouvernement guinéen que d’importantes facilités fiscales ont été accordées à la société afin de parvenir à la construction de cette raffinerie. Désormais, la société est mise en demeure par les autorités guinéennes.
A en croire le Général Amara Camara, à la fin de la mise en demeure, des dispositions seront prises. Faut-il y voir une menace de retrait de son permis en Guinée? C’est bien possible car pas moins de 100 sociétés ont récemment perdu leurs permis dans le pays.
