L’humanité célèbre le 17 juin de chaque année, la journée internationale de la femme dans les mines. En Guinée, cette fête célébrée en différé a réuni ce vendredi 28 juin plusieurs femmes évoluant dans le secteur minier.
C’est sous le thème “je suis l’activité minière et j’y appartient’’ que plusieurs panélistes guinéennes et étrangères ont échangé partagé expériences. Un panel dirigé par Docteur Diaka Sidibé, ministre du commerce et Aminata Touré ancienne première stre du Sénégal.
Instituée en 2022, ’’women in mining Guinée’’ en célébrant cette deuxieme journée internationale se fixe pour objectif de trouver des stratégies pour favoriser la meilleure implication des femmes dans le secteur minier. Classée premier pays exportateur de la bauxite dans le monde, la Guinée tire l’essentiel de ses revenus dans le secteur minier.
En dépit de ce tableau, les femmes, couche majoritaire avec plus de 52 % de la population guinéenne restent très peu représentées dans ce secteur. Un domaine où l’émancipation de la femme n’a pas encore connu un essor. Dépuis la création de woman in minning Guinée en 2014, des efforts sont en cours pour inverser cette tendance de 17 % de représentativité.
Dans son exposé, Aissata Béavogui, présidente de women in mining Guinée, rappelle que son organisation se bat pour briser les barrières qui empêchent les femmes de s’épanouir et de réjoindre l’industrie minière.
“ll est dans l’intérêt de tous de veiller à ce que les femmes aient accès à un avenir prometteur. Et la seule façon d’y parvenir est de leur offrir des outils et des compétences dont elles ont besoin pour réussir. Pour cela nous devons élargir l’accès à l’emploi, stimuler l’économie dans son ensemble et garantir un développement durable à long terme en améliorant l’accès de la main d’œuvre guinéenne développer les entreprises guinéennes. Afin d’égaliser les femmes dans le secteur minier, nous devons inciter le secteur privé à établir des partenariats avec de telles organisations et encourager les femmes à travailler dans les secteurs traditionnellement dominés par les hommes, cela améliorera leur accès à l’éducation financière et professionnelle et favorisera la constitution d’un réseau de talents indispensable à la construction d’un avenir plus inclusive pour les entreprises guinéennes. Ma mission est d’encourager les femmes et jeunes filles de tout âge à comprendre qu’elles ont le même potentiel que les hommes, nous devons encourager ce changement d’attitude afin de permettre aux femmes de saisir les opportunités éducatives, techniques et professionnelles qui se présentent à elles’’, a déclaré Aissata Béavogui.
Invitée spéciale venue du Sénégal, Aminata Touré a pendant une dizaine de minutes échangé son expertise avec ses sœurs guinéennes autour du thème “Quelle politique pour faciliter l’accès des jeunes filles aux branches techniques afin qu’elles soient plus compétitives dans le secteur minier et sur le marché du travail’’.
Avec son parcours tant sur le plan africain et international, l’ancienne première ministre sénégalaise a conseillé de non seulement “se battre pour briser les mythes sociales qui font des matières exactes celles réservées aux hommes. Vous devez également travaillé sur les textes législatifs à faire du 50 sur 50 à tous les niveaux. Nous devons également faire en sorte que les filles soient maintenues à l’école. Et enfin trouver des politiques d’encouragement des femmes qui s’orientent vers les branches techniques’’, a t-elle conseillé.
Des remarques que la ministre du commerce à promis de soumettre aux membres du gouvernement relevant du pool éducatif. La célébration à pris fin par la remise des prix à certains invités et partenaires de l’événement.
MLYans