Nous l’avions annoncé dans nos précédents articles. Les pourparlers ont démarré dans l’après-midi de ce lundi 12 février 2024 entre le mouvement syndical et le gouvernement guinéen au conseil national de dialogue social.
Mais à peine ouverts, des syndicalistes comme Abdoulaye Barry, secrétaire général de la FESATEL, par ailleurs président de la commission négociation du mouvement syndical, et Michel pépé Balamou, secrétaire général du syndicat national de l’éducation, ont décidé de se retirer de la salle des discussions. Ils réclament ainsi la libération sans condition du secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée avant toute négociation.
« Aujourd’hui le président du CNDS a voulu que nous continuons avec les négociations. Comme vous venez de le constater, en ma qualité de président de la commission de négociations du mouvement syndical guinéen, je ne peux pas être dans une salle avec les camarades ici présents pour discuter pendant qu’on a un camarade qui est en prison. Donc, c’est pour cela que nous sommes sortis de la salle et nous sommes sûrs que les autres aussi vont nous rejoindre », a déclaré Abdoulaye Barry à la presse pendant que d’autres syndicalistes étaient dans la salle.
Le mouvement syndical a récemment adressé un préavis de grève générale et illimitée au ministère de la fonction publique. Il réclame la libération de Sékou Jamal Pendessa, la levée des restrictions sur les médias et les réseaux sociaux. Il dénonce aussi la cherté de la vie.
Ces négociations qui viennent de commencer résultent donc de ce préavis de grève.