L’ouverture du dialogue entre le gouvernement et le mouvement syndical guinéen à eu lieu ce lundi 12 février au siège du Conseil National du dialogue Social, situé dans la Commune de Dixinn. Mais la rencontre a été coupée court par des Syndicats pour non respect des préalables dudit dialogue portant sur la libération de Sékou Jamal Pendéssa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG).
A peine la rencontre a débutée, trois responsables ont aussitôt quitté la salle. Il s’agit notamment de Michel Pépé Balamou secrétaire général du SNE, Abdoulaye Barry et autre élément du mouvement syndical. « Nous venons de sortir de la salle des négociations avec le président du conseil national du dialogue social. Et d’entrée de jeu, le coordinateur général du mouvement syndical guinéen a dit qu’il faut un préalable, la libération sans condition du camarade secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG). Nous sommes restés sur ça », a déclaré Abdoulaye Barry.
Un peu après, ils ont été suivis par les autres syndicalistes qui étaient autour de la table. Le secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo, a également dénoncé le non respect de ce préalable du dialogue. Selon lui, il n’y a pas de dialogue tant que le Secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendéssa n’est pas libéré sans condition. Par ailleurs, il a réitéré que le préavis de grève annoncé reste maintenu, si rien n’est fait avant les jour-j.
Plusieurs leaders syndicaux étaient présents à cette négociation notamment Abdoulaye Sow de la FASABAG et Salif Camara, secrétaire général fédération syndicale des professionnels de l’éducation (FSPE).
MLYans