Comme annoncé récemment par le président Emmanuel Macron, la France a bel et bien entamé le désengagement de ses troupes militaires au Niger. 400 soldats déployés à Ouallam, le long de la frontière entre le Mali et le Niger, ont déjà plié bagages et le processus devrait se poursuivre jusqu’au départ des quelques 1 500 soldats d’ici la fin de l’année.
Regroupés en deux sous-groupes tactiques interarmes, à Ouallam et Tabaré Baré, ces militaires français ont emprunté la route pour rejoindre Niamey où s’organisent les départs. Ils vont mettre en ordre de marche leurs véhicules de combat, définir un itinéraire qu’il va falloir sécuriser pour rejoindre la capitale nigérienne. La distance n’est pas très longue – une centaine de kilomètres – mais selon l’état des pistes, le trajet peut prendre deux jours.
Selon rfi qui cite l’Etat-major français, une fois arrivé à la base aérienne de Niamey, ces 400 soldats rejoindront immédiatement la France par avion. « En termes de conduite, on fera ce qui est planifié. Nous fixons le tempo pour un départ en bon ordre, en sécurité et en coordination avec les autorités locales », insistent des hauts gradés.