Le rouleau compresseur déployé sur le Niger commence à produire ses effets et la junte est sans doute face à la réalité de la gestion du pouvoir dans un contexte de sanctions économiques et financières. Les sanctions de la CEDEAO commencent en effet à se faire ressentir sur l’économie nigérienne.
Le gel des avoirs du pays dans les banques de la CEDEAO et de l’UEMOA vient d’entrainer un retard dans le paiement des salaires des fonctionnaires de l’administration publique. Dans une note adressée à ses travailleurs, le ministères des affaires étrangères vient d’annoncer son incapacité de payer l’intégralité des salaires de ces derniers, au compte du mois d’aout.
Le département de la diplomatie nigérienne annonce le paiement de la moitié de ces salaires et se dit optimiste quant à la possibilité de le faire courant le mois de septembre. La même note dénonce ces sanctions infligées par la CEDEAO sur l’économie du pays.