L’armée nigérienne a enregistré environ huit attaques djihadistes depuis le putsch du 26 juillet . Plusieurs dizaines de victimes sont enregistrées dans les rangs de la garde nationale et des civiles.
Cinq membres de la garde nationale ont été tués le 9 août, à l’aube, dans l’attaque de leur camp de Bourkou-Bourkou, près de la frontière du Burkina Faso. Six autres sont morts quelques jours après, à environ 300 kilomètres de Niamey, lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade tendue par des djihadistes.
Les dernières attaques en date remontent à ce mardi 15 août aux environ de midi, causant la mort de six soldats. Et puis, un «détachement a été victime d’une embuscade terroriste aux abords de la localité de Koutougou», tout près du Burkina à nouveau : 17 militaires ont été tués et 6 blessés graves «ont été évacués vers Niamey», selon le ministère de la Défense. Les assaillants -qui circulaient « en deux colonnes de 50 motos chacune », selon les autorités- ont été poursuivis et « neutralisés au cours de leur repli », assure le communiqué officiel.
De quoi remettre à jour la fragilité sécuritaire dans laquelle se trouve le Niger et qui semble s’aggraver depuis l’irruption de l’armée sur la scène politique.