Au moins quatre attentats-suicide ont frappé la ville de Gwoza, dans l’Etat de Borno, dans le nord-est du pays. Certaines de ces attaques sont menées par des femmes kamikazes.
Ce samedi 29 juin dans la ville de Gwoza, dans le nord-est du Nigeria proche de la frontière camerounaise, une « femme tenant deux enfants par la main est entrée ». Puis il y a eu une explosion. Blessé dans cet attentat-suicide, il a été transporté, comme d’autres victimes, dans un hôpital de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno.
« J’ai entendu une explosion et puis c’était le chaos, des morts et des blessés partout autour », témoigne, dans le même hôpital, Mohammed Amadu, qui était également présent au mariage et qui a eu une jambe cassée par l’explosion, rapporte LeMonde.
Ville de près de 400 000 habitants, Gwoza a été le théâtre samedi de quatre attentats-suicides quasi simultanés, dont au moins trois perpétrés par des femmes kamikazes, qui ont fait au moins dix-huit morts et une quarantaine de blessés.
Ces attaques, qui n’ont pas été encore revendiquées, sont venues rappeler douloureusement aux habitants que le groupe djihadiste nigérian Boko Haram représente toujours une menace réelle.