Pour le faire savoir, ces acteurs sociopolitiques impliqués dans le Cadre du dialogues se sont fendus d’une déclaration. Celle-ci a été rendue publique ce jeudi 29 février à la maison de la presse ici à Conakry.
Ils ont rappelé avoir exhorté les autorités de la transition à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale de large ouverture avec les acteurs sociopolitiques impliqués dans le Cadre du dialogue inclusif, permanent inter-guinéen juste après la dissolution du gouvernement Goumou.
Dans la déclaration, la convergence des acteurs socio-politiques regrette le fait qu’il n’y ait eu la moindre concertation des entités politiques et sociales participant au cadre du dialogue inclusif permanent inter guinéen, précédent le choix du nouveau premier ministre.
Elle estime qu’un tel procédé ne pourra pas conférer à ce choix la legitimité, pourtant nécessaire à la mise en œuvre sereine des dix (10) étapes du chronogramme de la transition et des 35 résolutions issues du Cadre du dialogue inclusif, permanent inter-guinéen.
Ces acteurs soutiennent que ce choix qu’ils considèrent non consensuel, pourrait fragiliser l’espace politique et social au regard de la personnalité de la personne qui est promue à ce poste.
Ils se réservent le droit de suspendre leur participation aux différents organes du cadre du dialogue jusqu’à nouvel ordre, à savoir les commissions de vulgarisation, les secrétariats techniques et le comité national permanent du suivi de la mise en œuvre des résolutions du cadre du dialogue, ont-ils prévenu.