Une fusillade tragique a frappé le lycée Apalachee High School à Winman, en Géorgie, mercredi 4 septembre 2024, laissant un lourd bilan de quatre morts et neuf blessés. L’attaque a plongé cette petite ville de l’est d’Atlanta dans la stupeur et la douleur.
Selon les premières informations des autorités, le drame s’est produit vers 10h20, heure locale. Le bureau du shérif du comté de Barrow a rapidement été alerté après que des coups de feu ont retenti dans l’établissement scolaire. Les forces de l’ordre, arrivées sur les lieux en quelques minutes, ont pu interpeller un suspect, un lycéen de 14 ans, qui s’est rendu sans résistance. Selon Chris Hosey, directeur du bureau des enquêtes de l’État de Géorgie, l’adolescent sera inculpé pour meurtre et jugé comme un adulte. Aucune relation directe entre le tireur présumé et ses victimes, deux élèves et deux enseignants, n’a été établie à ce stade.
Cette attaque survient à peine quelques semaines après la rentrée scolaire, marquant déjà la 385e fusillade de masse aux États-Unis en 2024, selon le Gun Violence Archive. Cet événement tragique relance le débat sur la prolifération des armes à feu et la sécurité dans les établissements scolaires.
Les candidats à la présidentielle américaine, Kamala Harris et Donald Trump, ont rapidement réagi à ce drame. En déplacement dans le New Hampshire, la vice-présidente Harris a dénoncé l’« épidémie de violences par arme à feu » et appelé à des actions concrètes pour y mettre fin. De son côté, l’ancien président Trump a exprimé sa colère sur son réseau Truth Social, qualifiant le tireur de « monstre malade et détraqué ».
Alors que la campagne électorale pour la présidentielle de novembre bat son plein, cette fusillade en Géorgie, un État clé pour l’élection, risque de peser sur le débat public et sur les priorités des électeurs, relançant les discussions sur les lois encadrant les armes à feu aux États-Unis.