Ousmane Gaoual vs Cellou Dalein Diallo : plaidoyer pour la justice et l’alternative à la tête de l’UFDG

Ce vendredi 23 mai, le verdict attendu dans l’affaire opposant Ousmane Gaoual Diallo à Cellou Dalein Diallo sonne comme l’heure de vérité. Une vérité longtemps étouffée. Une voix muselée. Un combat dévoyé.

Ce jour-là, ce n’est pas un simple différend personnel ou politique qui sera tranché. C’est bien plus. C’est l’enjeu même de la refondation démocratique au sein de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée qui sera au cœur du prétoire. C’est une décennie de dérives autoritaires, de verrouillage interne, de marginalisation des voix alternatives qui sera révélé.

Depuis son exclusion brutale en 2022, Ousmane Gaoual Diallo incarne une ligne de fracture que l’on cherche à effacer. Cette décision n’a respecté ni la lettre ni l’esprit des status du parti. Aucune procédure contradictoire, aucune consultation des structures de base. Une décision unilatérale et autoritaire, révélatrice du mode de gouvernance imposé par Cellou Dalein Diallo à une formation censée défendre les principes mêmes de la démocratie. L’UFDG s’est ainsi progressivement refermée autour d’un seul homme, à rebours de l’idéal pluraliste qu’elle revendique.

Le cas de Gaoual n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une stratégie systémique d’éviction des voix critiques ou réformatrices. Les exemples sont légion : suspensions abusives, décisions opaques, refus d’organiser un congrès inclusif, mépris affiché pour les dynamiques de terrain. Tout se passe comme si la direction actuelle redoutait l’émergence d’un débat interne sincère. D’une alternative crédible. D’un projet politique collectif.

Et pourtant, l’alternative existe. Elle est vivante, résolue, et elle refuse le silence imposé. Elle s’incarne dans ceux qui, comme Ousmane Gaoual Diallo, défendent une vision moderne et responsable de l’engagement politique. Mettre l’intérêt général au-dessus des ambitions individuelles. Préférer la confrontation des idées à la censure. Choisir le droit plutôt que les arrangements. Miser sur l’avenir, pas sur les rancunes.

Le 23 mai ne doit donc pas être une simple étape judiciaire. Ce doit être un tournant pour l’UFDG, un signal pour l’opinion publique, un test pour la démocratie guinéenne. Il faut que ce jour marque la fin des exclusions arbitraires, des décisions imposées, du silence forcé. L’UFDG ne peut aspirer à incarner l’alternance nationale si elle réprime toute alternance en son sein. Les militants, des sections aux coordinations, ont le droit de faire entendre leur voix, de débattre, de proposer, de choisir. Ils sont nombreux à vouloir reprendre en main le parti qu’ils ont construit au prix de tant de sacrifices.

Le procès qui s’annonce est aussi celui d’un système de confiscation interne. C’est pourquoi nous appelons à un sursaut. À une mobilisation lucide, pacifique et déterminée. À un soutien clair à celles et ceux qui défendent une vision ouverte et démocratique de l’UFDG. Et parmi eux, Ousmane Gaoual Diallo, dont l’ouverture au débat et le respect des règles en font un acteur politique crédible. Un homme qui combat pour la transparence, pour la dignité du débat public.

Car il ne s’agit plus seulement de défendre un homme injustement exclu. Il s’agit de défendre une espérance politique. Celle d’une UFDG rénovée, crédible, ouverte à la diversité des idées, prête à jouer pleinement son rôle dans construction démocratique de notre pays.

Author: La Rédaction

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