Politique : le PEDN reconnaît l’incertitude autour de la fin de la transition, mais ne souhaite pas appeler les gens dans la rue

Lansana Kouyaté a présidé ce samedi 29 juin 2024, l’assemblée générale ordinaire du Parti de l’Espoir pour le Développement National au siège de la fédération de Matoto 2.

Il s’est particulièrement penché sur la question liée à la fin de la transition en Guinée. “Aujourd’hui, on est à une phase. La question centrale, y aura-t-il élection en 2024 ou pas ?”, s’est-il interrogé.

Il reconnaît la lenteur dans l’exécution des différents points inscrits dans le chronogramme de la transition. “Nous restons dans cet état d’incertitude, mais en même temps, nous n’emploierons pas la force pour dire, si ce n’est pas fait, en 2024, on va descendre dans la rue. Ça, on n’est pas là-dedans”, a annoncé le politique.

C’est justement à cause du fait qu’il ne veut pas descendre dans la rue qu’il ne souhaite nullement adhérer à l’Union Sacrée mise en place par des plateformes sociopolitiques pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel, même si le chronogramme n’est pas respecté.

“Cela ne signifie pas qu’on va adhérer à un groupe quel que soit le nom qu’ils vont donner. Sacré ou hyper sacré, si c’est pour envoyer les gens marcher et qu’on tire sur eux, on n’en veut pas. Parce que les gens ne savent pas que si cela arrive, la transition va durer justement. Ils sont dans la contradiction, mais ils ne savent pas. Toi tu dis, il faut que la transition finisse. Si elle ne finit pas en 2024, tu vas descendre dans la rue. Vous le faites, ce sont de nombreuses personnes qui vont périr. Après, la transition va continuer”, croit savoir l’ancien premier ministre.

Author: La Rédaction

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