Le président Mamadi Doumbouya se presentera-t-il à la prochaine élection présidentielle ? Est-il autorisé à competir? Le débat fait rage. Mais le président du Conseil National de la Transition est formel.
La future constitution ne tranchera pas. L’article 46 de la charte de la transition qui stipule que le président de la transition ne peut pas faire acte de candidature aux élections qui marqueront la fin de la transition n’a pas été évoqué. ‘’La charte de la transition est un acte transitoire, la constitution est une loi suprême ou la loi fondamentale qui va régir la vie politique, sociale et économique de la Guinée pour les 30 à 50 années à venir. Aucune constitution n’a mentionné des catégories de personnes qui ne peuvent faire acte de candidature à une élection. C’est pourquoi, pour respecter le caractère général et impersonnel de la constitution, nous n’avons pas voulu rentrer dans ces détails. Il ne revient pas à la constitution de régler des singularités politiques. Le caractère général, le caractère impersonnel d’une constitution est une norme juridique suprême. Nous ne pouvons pas inventer un précédent en matière d’écriture de normes constitutionnelles. La charte n’est pas une constitution”, a fait savoir le président du CNT dans une interview chez nos confrères de RFI.
Pour Dr Dansa Kourouma, ‘’jusqu’à preuve de contraire, nous n’avons vu aucun acte de la part du général Doumbouya par rapport à : pour ou contre sa candidature. Etre candidat ou ne pas l’être est une volonté personnelle du candidat…une constitution n’établit pas une liste de personnes qui peuvent êre candidates ou pas’’.
Lors d’une conférence de presse ce vendredi 20 septembre, le porte-parole de la Présidence et celui du gouvernement ont levé l’equivoque. Pour eux, le président de la transition peut bien faire acte de candidature s’il le souhaite.