Le mouvement syndical guinéen ne veut plus continuer les discussions avec la partie gouvernementale à cause de la position affichée par cette dernière dans les négociations. Et c’est pourquoi, la coordination a appelé à une assemblée générale qui semble être très décisive, le mardi 7 novembre prochain.
Invité de l’émission Mirador de Fim Fm, le secrétaire général de l’USTG a déclaré que cette rencontre aura pour objectif de faire le compte rendu à la base afin de décider de la marche à suivre après le blocage des négociations constaté “à cause de la mauvaise foi du gouvernement”. « Depuis longtemps, nous sommes en négociation avec le gouvernement et l’incompréhension a atteint un niveau où on peut parler de blocage. Quand votre partenaire en face dit qu’il ne peut plus aller au-delà des propositions, ça bloque les négociations et cela amène l’autre partie à prendre des dispositions par rapport à ça. Nous avons montré notre bonne foie depuis le début des négociations parce que nous avons mis une commission de négociation qui est à la hauteur et qui a négocié jusque-là pour échanger de manière très responsable afin de trouver une solution rapide pour clore ces négociations, mais à la fin, nous remarquons que le gouvernement est en train de montrer sa mauvaise foi qui fait que les négociations sont bloquées, donc nous sommes condamnés à revenir vers nos mandants, leur expliquer la situation pour que, eux-mêmes nous commande la démarche à suivre », a expliqué Abdoulaye Sow.
Le secrétaire général l’USTG, après ce blocage constaté dans les négociations, estime néanmoins que le gouvernement peut faire mieux en termes de propositions. “On lui avait demandé 100 % et nous avons montré notre bonne foi en descendant et eux ils se cantonnent à 20 %, cela veut dire que le partenaire ne veut plus négocier et nous prenons nos dispositions par rapport à ça. Les négociations ont pour le moment échoué, parce que tout simplement, à ce niveau des négociations, nous devrions continuer à faire des propositions pour aller vers un consensus et le gouvernement ne veut pas continuer à négocier et nous sommes obligés de prendre des dispositions », a fait comprendre dans Mirador Abdoulaye Sow.
Mamadou Barry