Présentation LFI 2024 : “nous devons dépendre de moins en moins de l’aide publique au développement’’ (Dansa Kourouma)

by La Rédaction

Présentation ce vendredi par le gouvernement guinéen du projet de loi des finances initiale 2024. Ce document soumis par le pool financier de l’exécutif à l’appréciation des conseillers nationaux est l’expression chiffrée des dépenses et recettes de l’Etat courant l’année qui s’annonce. La cérémonie regroupe au palais du peuple membres du gouvernement, corps diplomatique, institutions républicaines, entre autres. 

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Après avoir planté le décor à la suite du chef du gouvernement, le président du conseil national de la transition à invité ses collègues à l’abnégation et à l’esprit patriotique durant toute la période consacrée à cet examen. Pour le docteur Dansa Kourouma “en plus de notre mission régalienne consistant à légiférer, il nous faudra nécessairement veiller à l’orientation, au contrôle et au suivi-évaluation de la feuille de route de la Transition, à travers l’analyse du budget qui nous est soumis. Il y va de notre crédibilité. Par conséquent, ce qui nous est demandé, à l’occasion de l’examen budgétaire, c’est un vrai sursaut national qui devra permettre aux législateurs que nous sommes, d’offrir à la République de Guinée les prémisses ostensibles du succès éclatant du processus de transition’’, introduit le patron du législatif.

Selon l’orateur, le projet de Budget de l’exercice 2024 met, comme celui des années précédentes, l’accent sur des programmes et des projets à fort impact et à effets durables, qui répondent aux besoins prioritaires et stratégiques de l’État guinéen. Le but de la croissance est selon lui “qu’il doit impulser, d’assurer à tous les citoyens guinéens une meilleure qualité de vie, de bâtir des collectivités et des familles fortes et souriantes, ainsi que de renforcer les fondations du développement et de la résilience de nos zones rurales, urbaines et périurbaines, maintenant et dans la décennie à venir. Notre engagement est de soutenir l’action gouvernementale, que nous avons le privilège de contrôler, pour réaliser une croissance et une émergence, qui profitent à tous. Une croissance et une émergence qui signifient que tous les citoyens de la République de Guinée ont accès aux services, à tous les services sociaux de base, dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin. Notre budget, par l’objectivité et la profondeur de nos analyses, doit être sincère et constructif et, à la fin, nous pourrons clamer que c’est la Guinée qui gagne’’ a t-il déclaré.

Avant de terminer sa narration, Dansa Kourouma a invite ses collègues à veiller “à ce que les mesures budgétaires, que nous allons voter, fassent réaliser, par nos services de régie, plus de recettes, pour plus de dépenses structurelles, car nos ambitions pour notre patrie, la Guinée, doivent s’élever à la hauteur des aspirations dynamiques de nos populations. J’en profite pour affirmer ici, que le débat parlementaire sur le budget de l’État, qui va se dérouler durant les jours qui suivent, ne peut être, ni ne sera un débat stérile. Il sera fécond avec la volonté ferme de bâtir dans le marbre, le bien-être de nos concitoyens. Je salue chaleureusement l’expression citoyenne d’opinions contradictoires, tant dans les commissions qu’à l’intercommission. Sans ces débats contradictoires, nous passerions à côté de la pédagogie nécessaire, contenue dans le dialogue constructif avec les services nationaux, pour faire comprendre aux Guinéens où nous voulons mener ce pays. Ces débats ont démontré, avec une féconde éloquence, que le budget de l’État n’est pas juste un empilement de chiffres. Il est plutôt l’expression chiffrée de notre présent, mais aussi de notre avenir. C’est pourquoi, notre budget doit faire l’objet d’analyses sans complaisance.  Plus de recettes, pour plus de dépenses, car nos ambitions doivent s’inscrire, de plus en plus, sur la voie de la souveraineté budgétaire. Nous devons dépendre, de moins en moins, de l’aide publique au développement et nous devons compter, de plus en plus, sur nos seules forces et ressources. A cet égard, nous avons pour mission  d’imaginer le présent et l’avenir, de les façonner et, par-là, de les transformer constamment en profondeur. Les années qui viennent doivent être celles du rebond et de l’action pour l’irréversibilité de la transition’’, a conclut le patron du législatif.

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Author: La Rédaction

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