Cette question est en débat depuis près d’une heure déjà. Le président Mamadi Doumbouya s’est-il constitué partie civile dans le procès du président du MoDel, Aliou Bah? Ce sont les avocats de la défense qui l’ont soulevé.
Lors du procès en première instance, le président de la transition a été cité comme partie civile sur le rôle d’audience du premier jour. Subitement, son nom a disparu du rôle lors des audiences suivantes jusqu’au prononcé du verdit.
La défense exige d’en avoir le cœur net et demande au parquet général de cesser de se substituer à la partie civile. Me Pépé Antoine Lamah, un des avocat du collectif de la défense, a d’ailleurs évoqué les dispositions des articles 486 et suivant du code de procédure pénale qui expliquent les conditions dans lesquelles une personne peut se constituer partie civile dans un procès.
Le parquet général a finalement reconnu qu’il n’y avait pas de partie civile dans ce procès, ajoutant cependant que cela n’empêche pas son parquet d’engager une poursuite pénale contre un agent pénal une fois que le chef de l’État est offensé.
