Procès des événements du 28 septembre : un an après, la FIDG, l’OGDH et l’AVIPA font le point

Le coordinateur du collectif des avocats de la partie civile se dit satisfait de la manière dont le procès des événements du 28 septembre 2009 se déroule jusqu’ici. Me Alpha Amadou Ds Bah l’a dit dans la soirée de ce jeudi à la faveur d’une conférence de presse organisée par la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH) et l’association des victimes, Parents et Amis du 28 septembre (AVIPA) pour faire le point sur l’évolution du dossier, un an après son ouverture. 

Selon lui, le procès répond jusqu’à date aux standards internationaux d’autant plus plus que toute la procédure a été respectée. “En ce qui concerne le procès, vous l’avez suivi avec nous, il répond aux normes internationales en matière d’équité, en un mot, toute la procédure a été respectée. Les accusés ont été entendus, les parties civiles ont eu l’opportunité pour certaines de s’exprimer et ce n’est pas fini. Nous continuerons à faire défiler ces parties civiles parce qu’il y a une multitude de cas. Puisque les crimes sont atroces, les crimes sont nombreux et malheureusement les accusés se sont tous illustrés dans la négation systématique de leurs responsabilités. Mais nous, nous jouons notre rôle et nous participons activement à la recherche de la manifestation de la vérité. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits du déroulement du procès et nous espérons que ce procès-là se poursuivra et que les auteurs de ces crimes répondront de leurs actes”, a-t-il espéré.

Me Drissa Traoré de la FIDH a salué l’ouverture du procès après 13 ans d’attente. Il a rappelé que tous les accusés ont opté pour la négation systématique des faits. L’avocat de la partie civile a toutefois promis de continuer d’animer le procès de concert avec ses collègues pour la manifestation de la vérité.

De 450, les victimes sont désormais plus de 700 à vouloir témoigner devant le tribunal, a informé la présidente de l’AVIPA. Asmaou Diallo a ajouté que de nombreuses victimes sont encore dans le besoin, du point de vuvue l’assistance médicale et d’accompagnement financier et invite les autorités à continuer à s’y pencher. “Je vais revenir un peu sur le cas des victimes. Elles sont toujours dans le besoin surtout d’une assistance médicale, psychologique, et aussi financière. Parce qu’il y a des choses qu’on a vraiment besoin d’avoir, mais pas dans le cadre de la psychologie ou médicale, on a besoin de finances aussi, parce que c’est important de parler de cela quand-même, il ne faut pas oublier qu’il ya des gens qui ont besoin d’accompagner leurs enfants, et il ya des victimes qui ont perdu tout aujourd’hui, qui sont vraiment toujours dans le besoin, et maintenant, les femmes victimes du 28 septembre ont vraiment besoin d’une loi de réparation surtout, parce que la réparation c’est très importante à ce stade. Et même des hommes qui sont aussi dans un besoin terrible, il ya des hommes qui ont tout perdu, qui n’arrivent pas à se remettre jusqu’aujourd’hui, ça c’est important de faire face aussi“, a sollicité la présidente de l’AVIPA

Author: La Rédaction

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