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Procès des événements du 28 septembre 2009 : l’ex commandant du salon sous Dadis interrogé sur l’existence de la garde parallèle

by La Rédaction

Le capitaine Mohamed Condé est à la barre au tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry depuis la matinée de ce lundi 8 janvier. Au cours de la phase des questions réponses, ce témoin cité par le parquet a été interrogé sur l’existence d’une garde parallèle sous le règne du capitaine Moussa Dadis Camara comme l’avait affirmé le commandant Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba. 

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A-t-il constaté la mise en place de cette garde parallèle? A demandé Me Alpha Amadou DS Bah des parties civiles. L’officier n’a pas directement répondu à la question, mais il a précisé que “pendant que je partais en stage, j’ai laissé beaucoup d’anciens éléments au salon. Mais à mon retour, je ne les ai pas trouvé sur place. J’ai plutôt trouvé de nouvelles figures. Celle-ci avaient déjà absorbé les anciens”, a témoigné Escoba.

Selon lui, à l’époque il gardait son pouvoir bien sûr, mais celui-ci était désormais limité. Il ne contrôlait plus toute la situation, a-t-il regretté. A titre d’exemple, il a affirmé que certains de ses éléments avaient directement accès au président sans son consentement alors que normalement cela ne se doit pas et ne se faisait pas du tout. L’officier a cité par exemple le cas d’un certains Elie Kourouma qui lavait les habits du président.

Donc ses éléments pouvaient bel et bien planifié des sorties sans que vous ne soyez au courant ? A répliqué Me DS. “Bon, ça peut se faire, mais je n’ai pas su ça”, a répondu le témoin.

Suite à une autre question de l’avocat des parties civiles, Escoba a affirmé que Toumba devait lui demander d’abord avant de sortir chercher le président dans la rue, d’autant plus qu’il lui avait instruit dans la matinée de ne pas laisser Dadis sortir de son bureau.

La garde présidentielle relevait de qui au moment des faits ? Cette autre question a été posée par Me Souadou Aribot, aussi des parties civiles. Sans ambages, le capitaine Mohamed Condé a répondu que c’est le président qui commandait tout le monde là-bas.

Cependant, il a dit qu’il ne peut pas répondre à la question relative au déplacement des éléments de la garde présidentielle au stade, sans que le président n’en soit informé.

Author: La Rédaction

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