Procès des évènements du 28 septembre : Marcel Guilavogui toujours à la barre

Le procès des événements du 28 septembre 2009 se poursuit ce mardi 18 juillet devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry. Marcel Guilavogui est toujours à la barre. Il est interrogé ce matin par les avocats de la défense. C’est Me Almamy Samory Traoré qui a ouvert le bal.

Cet avocat de la défense du capitaine Moussa Dadis Camara a commencé par tenter de savoir ce qui a changé chez l’homme depuis sa première et deuxième comparution d’autant plus qu’il vient désormais à l’audience en boubou et un chapelet accroché au coup. << Rien n’a changé chez moi >>, a réagi Marcel Guilavogui. Mais vous reconnaissez au moins que vous ne veniez pas avec le chapelet ? a insisté l’avocat. << C’est vous qui le dites. Moi je suis chrétien. Et je prêche la parole de dieu >>, a répondu l’accusé.

Me Almamy Samory Traoré a ensuite voulu savoir ce qui a motivé l’adoption de la stratégie visant à opter pour le silence en début. << J’ai beaucoup expliqué mon silence. Je crois bien que c’est largement suffisant. Non seulement c’était une stratégie, mais aussi pour préserver ma propre vie >>, a rappelé l’ex garde du corps de Dadis.

Marcel reconnaît avoir été arrêté le 31 mars 2010 alors que Dadis était parti du pouvoir. Mais selon lui il y avait toujours des menaces qui planaient sur lui, parce que les proches de l’ancien président du CNDD comme le colonel Moussa Tiegboro Camara et le général Baldé, ex haut commandant de la gendarmerie, étaient aux commandes.

En réplique à cette réponse de l’accusé, Me Almamy Samory Traoré a rappelé que Marcel avait déclaré qu’après le départ de Dadis du pouvoir, toutes les personnes supposées proches de l’homme comme lui, ont été traquées.

Author: La Rédaction

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