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Procès en appel du massacre du 28 septembre : l’IRDED espère que les juges vont rendre un arrêt plus « sévère » contre les accusés

by La Rédaction

L’Institut de Recherche sur la Démocratie et l’État de Droit (IRDED) a réagi dans une déclaration ce lundi 5 août 2024 à la décision rendue dans le cadre du procès du 28 septembre 2009 par le tribunal criminel de Dixinn.

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Dans sa déclaration publiée ce lundi 5 août, l’institut s’est félicité de la condamnation des principaux responsables des massacres du stade du 28 septembre, notant que désormais l’espoir est permis en Guinée quant au respect des droits fondamentaux des citoyens.

« Le 31 JUILLET 2024 le Tribunal de Première Instance de Dixinn a finalement rendu sa décision après un procès historique qui a été suivi à travers le monde entier dont les guinéens peuvent être fier d’avoir pu relever ce défi si important de lutte contre l’impunité. Désormais l’espoir est permis de croire que quiconque utilise le pouvoir pour violer les droits fondamentaux des citoyens devra répondre de ses actes un jour et cela quel que soit le temps qu’il faudra pour permettre à la justice de faire son travail », lit-on dans la déclaration.

Poursuivant, l’Institut de Recherche sur la Démocratie et l’Etat de Droit rappelle toute son implication tout le long de ce procès dont l’objectif était de rendre justice aux victimes.

« IRDED a œuvré dès le lendemain des massacres pour permettre le recueil des éléments de preuve à travers l’audition de certains nombres des victimes dès le début au moment où très peu des gens osaient à l’époque prendre une initiative quelconque compte tenu du risque de représailles. L’IRDED a facilité et accompagné les différents missionnaires des organisations internationales des droits humains, notamment Human Rights Watch et Amnesty international sans jamais faire valoir un intérêt particulier quelconque au-delà de l’objectif de rendre justice aux victimes », poursuit la déclaration.

Ce pendant, l’IRDED espère qu’un arrêt « plus sévère sera rendu en appel, avec notamment une période de sûreté avant toute éventuelle libération contre les accusés reconnus coupables des crimes commis à Conakry lors de ces évènements de 2009.

« Certaines personnes ont joué un rôle clef dans la manifestation de la vérité dans l’anonymat sans pour autant qu’on ne pense à elles aujourd’hui. Une reconnaissance particulière va à Mme Corrine DUFKA de Human Right Watch qui était représentante régionale au moment des faits. Le combat pour la lutte contre l’impunité doit se poursuivre sans relâche afin de permettre aux citoyens de jouir de leur liberté fondamentale. C’est pourquoi l’IRDED va continuer à accompagner les parties civiles qui le désirent dans le procès en appel en espérant que les juges vont rendre un arrêt plus sévère contre les accusés reconnus coupables en faisant ressortir une période de sûreté avant toute éventuelle libération pour permettre de dissuader quiconque dans l’avenir serait tenter de procéder à des massacres des pauvres citoyens sans défense », espère l’IRDED

Enfin, l’Institut de Recherche sur la Démocratie et l’Etat de Droit interpelle le Président et le Ministre de la Justice afin « qu’ils continuent à apporter leur soutien aux parquets concernés pour diligenter rapidement la procédure et organiser ainsi le procès en appel dans un délai raisonnable. L’instauration de la démocratie et l’Etat de droit exigent des actes courageux et forts pour assurer la primauté du droit. L’IRDED sollicite du Président un soutien clair pour permettre à la vérité et la justice de triompher », conclu la déclaration

Mamadou Barry

Author: La Rédaction

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