Le ministre du travail et de la fonction publique a annoncé le démarrage du recensement des enseignements contractuels et les stagiaires de la RTG à partir de ce vendredi 16 février. La structure des enseignants contractuels communautaires dirigée par Alseny Mabinty Camara est bel et bien concernée par ce recensement biométrique.
“Le recensement est l’un des points prévus dans le protocole d’accord signé entre nous et le gouvernement le 27 octobre 2023. Sauf que ça a pris assez de temps parce que tout était prévu pour le mois de Décembre 2023. Mais mieux vaut tard que jamais. Les enseignants contractuels vont s’atteler à ce recensement », a-t-il assuré.
Le coordinateur national des enseignants contractuels de Guinée aurait souhaité qu’avant ce recensement biométrique, la liste des enseignants contractuels soit d’abord publiée pour éviter les anomalies. “Aujourd’hui, nous avons encore le temps pour pouvoir procéder à la correction de ces anomalies pour qu’une fois que la biométrie commence, qu’il n’y ait pas de désagrément au niveau des noms et dates de naissance. Je ne dirai pas qu’on n’a pas confiance. Mais nous les observons et nous allons relever les imperfections que nous allons constater pour procéder à leurs corrections“, a poursuivi Alseny Mabinty Camara.
L’enseignant contractuel prévient que cette opération ne suspend pas les points de revendications portés par lui et ses amis. ” Les revendications ne sont pas suspendues dans la mesure où déjà le Mouvement Syndical a lancé un préavis de grève à l’endroit du gouvernement. Préavis dans lequel l’engagement des enseignants contractuels est inclu parmi les points. Donc, nous attendons la réaction du Mouvement Syndical pour que le gouvernement puisse mettre les bouchées doubles pour accéder à tous les points de revendication du Mouvement Syndical”, a-t-il ajouté.
Selon Alseny Mabinty Camara, depuis 4 à 5 mois maintenant, les enseignants contractuels travaillent sans salaire en dépit d’avoir renoncé à leurs arriérés de salaire de l’année scolaire dernière. Pour le patron des contractuels de Guinée, la biométrie n’est qu’un point sur plusieurs. “Les points essentiels ne sont pas encore mis en application. Nous voulons au plus tard d’ici la fin de ce mois que tout le processus puisse être bouclé pour qu’on ne parle plus de la situation des enseignants contractuels”, a souhaité l’enseignant.