Il ne reste plus qu’une semaine pour que le procès des événements du 28 septembre 2009 reprenne, si tout va bien. À l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme et du Citoyen, c’est une reprise très attendue.
« C’est quelque chose que nous attendons avec beaucoup de sérénité dans la mesure où nous sommes parties au procès. Nous accompagnons plus de 400 victimes. C’est important que ce procès puisse continuer jusqu’à son terme. Comme vous le savez, ce procès mérite d’entrer dans la mémoire collective en Guinée. Il doit servir de leçon pour les populations de manière générale », espère le chargé de communication de l’OGDH.
Sauf que pendant ce temps, les magistrats sont à couteaux tirés avec le ministre de la justice et les avocats au procès réclament des assistances financières. « Ce sont des préoccupations que nous partageons avec l’ensemble des parties prenantes et ce que nous nous recommandons à l’autorité c’est de faire de sorte qu’il ait des couloirs de dialogue. Pour que toutes ces situations soient réglées avant le 3 octobre, notamment la question de revendication d’assistances financières des avocats, mais aussi la grève des magistrats pour que cela ne puisse pas impacter la suite de ce procès », préconise Alseny Sall.
Alseny Sall rappelle que le CNRD a déjà manifesté sa volonté politique en ouvrant ce procès, à la surprise générale. L’activiste l’invite à veiller au grain pour le bien de la justice guinéenne.
