Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri est préoccupé par la résurgence de la criminalité dans son ressort, à quelques semaines de la fête de Tabaski. Pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, il a pris des dispositions.
Sur le fondement des dispositions de l’article 52 du code de procédure pénale, le magistrat a usé de son droit de requérir la force publique pour maintenir l’ordre public dans la préfecture Siguiri.
Par conséquent, Ibrahima 1 Camara a demandé au Commandant de l’Escadron Gendarmerie Mobile d’Intervention de Siguiri (EGMI), la Brigade Spéciale d’Intervention de Police (BSIP), le Peloton de Sécurité et d’Intervention de Gendarmerie (PSIG), la Brigade de Recherche (BR), la Brigade Anti Criminalité (BAC), la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité (CMIS), le Bataillon d’Infanterie de Siguiri (BIS), le Bataillon Opérationnel Régional (BOR), et le Bataillon autonome des Troupes Aéroportées (BATA), d’organiser des patrouilles de jours et de nuits dans la commune urbaine de Siguiri.
Au-delà, la même force publique est exhortée d’organiser des patrouilles de longues portée de jours et de nuits dans toutes les localités où les besoins de sécurité se font sentir, principalement dans les sous-préfectures de Doko et de Kintinian.
Les agents sont également autorisés à démolir tous les temples et lieux abritant les criminels, à interpeller toutes personnes auteurs, coauteurs, complices de toutes infractions liées à la drogue, au vol à main armée, à la détention illégale d’arme, à l’association de malfaiteurs, au proxénétisme et à la cascade de Moto, les conduire devant les officiers de police judiciaire compétent pour des besoins d’enquête.
La copie de la réquisition ci-dessous !