Les autorités guinéennes ont déclaré 2025 comme année électorale. En septembre, les guinéens ont rendez-vous avec les urnes pour se prononcer sur la nouvelle constitution. C’est dans le cadre des préparatifs de ces échéances qu’une délégation des Nations Unies, menée par Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a rencontré à Conakry le Premier ministre Bah Oury et le président du Conseil national de la transition (CNT), Dansa Kourouma.
Lors de ces échanges, l’émissaire onusien a souligné le travail accompli et les perspectives d’avenir, en particulier les élections et le référendum constitutionnel. Il a salué les efforts du CNT pour rétablir une vie politique normale, les qualifiant d’exemplaires et susceptibles d’inspirer d’autres nations en transition.
La délégation a également rencontré le Premier ministre Bah Oury, le ministre des Affaires étrangères Morissanda Kouyaté, et la ministre de l’Action sociale Charlotte Daffé.
Cette visite survient à un moment clé du retour à l’ordre constitutionnel, avec le référendum constitutionnel fixé au 21 septembre 2025 et l’éventualité d’un couplage des élections présidentielle et législatives évoquée par le Premier ministre.
Cependant, la classe politique, notamment les Forces vives de Guinée, accuse la junte de vouloir s’accrocher au pouvoir en marginalisant les principaux acteurs politiques et en organisant des élections qu’elle considère comme un simulacre.