En Russie, la frustration monte parmi les étudiants guinéens face aux retards prolongés dans le versement de leurs bourses d’études. Confrontés à des difficultés financières croissantes, ces étudiants menacent désormais de recourir à une grève pour exprimer leur mécontentement et obtenir une réaction rapide des autorités compétentes.
Les étudiants guinéens en Russie, qui dépendent de ces bourses pour subvenir à leurs besoins quotidiens, ainsi que pour payer leurs frais de scolarité et de logement, se trouvent dans une situation de plus en plus précaire. Beaucoup d’entre eux peinent à joindre les deux bouts, certains risquant même l’expulsion de leurs logements pour non-paiement des loyers.
Malgré leurs multiples appels à l’aide et leurs démarches auprès des autorités guinéennes, les étudiants affirment que leurs doléances sont restées sans réponse. Cette situation les a poussés à envisager des actions plus radicales, y compris une grève, pour se faire entendre et obtenir le versement des fonds qui leur sont dus.
Les étudiants rappellent que ces bourses ne sont pas un privilège, mais un droit essentiel pour leur permettre de poursuivre leurs études dans des conditions décentes. Ils expriment également leur inquiétude quant à l’impact de ces retards sur leur moral et leur performance académique, certains redoutant de ne pas pouvoir terminer leurs études faute de moyens financiers.
Face à cette crise, ils appellent les autorités guinéennes à prendre des mesures immédiates pour régulariser la situation et éviter une détérioration supplémentaire de leurs conditions de vie en Russie. La menace de grève, selon eux, est un dernier recours, mais ils se disent déterminés à aller jusqu’au bout si rien n’est fait pour résoudre le problème.
Les familles et la communauté guinéenne en Russie suivent de près l’évolution de cette situation, espérant que le gouvernement répondra rapidement aux demandes légitimes des étudiants avant que la situation ne s’aggrave.
