Malgré l’interdiction faite depuis septembre 2022 de vendre des médicaments dans les boutiques et marchés, la vente illégale de ces produits continue d’être une réalité à Conakry.
Dans les marchés de Kiroty et de Cosa par exemple, des femmes commerçantes jouent un rôle central dans cette activité. Transportant les médicaments dans des seaux sur la tête et parfois en utilisant des micros baladeurs pour attirer les clients, elles sillonnent les rues chaque jour.
Cette pratique, qui se déroule en toute liberté, permet aux clients de se procurer ces produits sans grande difficulté.
En outre, des conteneurs aménagés en points de vente clandestins prospèrent à nouveau. Ces conteneurs, souvent chargés de produits tels que des couches pour bébés et du papier hygiénique pour dissimuler les médicaments, offrent un terrain fertile pour cette vente illégale.
Lors de notre enquête, nous avons trouvé du Sudrex à 2000 FG, du Métronidazole 250 mg à 1500 FG, et du Cotrim à 1000 FG.
Cette situation pose des défis importants pour la régulation du marché pharmaceutique et la sécurité des consommateurs.