Les événements qui ont secoué la capitale leonnaise il ya quelques jours, sont présentés comme une tentative de coup d’État. Les autorités ont pris des mesures urgentes pour mettre main sur les hommes qui ont attaqué une armurerie dans une garnison militaire et fait libérer des centaines de prisonniers. Les arrestations se poursuivent encore à mesure qu’evoluent les enquêtes.
Le gouvernement a annoncé ce lundi 43 nouvelles arrestations, portant ainsi à 57 le nombre de personnes interpellées et soupçonnées d’avoir un lien avec ces événements. Les derniers chiffres publiés le 28 novembre faisaient état de 14 personnes arrêtées, dont 13 militaires et un civil.
« Cinquante-sept personnes ont été arrêtées depuis le coup d’Etat manqué », dont 43 durant le dernier week-end, a déclaré le vice-ministre chargé de l’information, Yusuf Keketoma Sandi, sur la radio d’Etat, sans préciser le lieu et les circonstances de ces arrestations.
Parmi ces 57 personnes arrêtées, on dénombre 37 militaires, 10 civils, 4 soldats congédiés de l’armée, 5 policiers en activité et un à la retraite, selon M. Sandi. Les noms des meneurs du coup de force n’ont pas été divulgués. Le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, a promis samedi que la réponse aux événements serait dictée par « le respect du droit ».