La scène s’est prproduite ce mardi 17 octobre, dans la préfecture de siguiri précisément, à Salah. Selon Dr Abdoulaye Bassirou Condé, médecin lieutenant du Haut commandement de la gendarmerie, en appui aux urgences médico chirurgicales de l’hôpital Préfectoral de Siguiri, c’est au cours d’une patrouille que ce jeune homme a été tué.
“Vous le savez, à un moment donné, la prison civile de Siguiri avait été attaquée. Et lors des différentes patrouilles plusieurs bandits ont été interpellés. Au cours de ces patrouilles,l’un de ses bandits presumés a indiqué l’emplacement de ceux qui ont fait l’attaque à la maison d’arrêt. Il a dit que leur groupe se trouve à Salah et bembeta. C’est raison pour laquelle le commandant de zone Colonel Abdoulaye Touré a pris ses dispositions. Donc il fallait les ramener vivants, si cela n’est pas possible, les faire venir autrement. C’est raison pour laquelle les équipes des forces de sécurité et de défense ont été déployées à Salah… Arrivées sur les lieux, l’endroit indiqué a été la cible des agents. Ils ont été trouvés là-bas. Au lieu d’obtempérer, ils ne l’ont pas fait. Ils voulaient faire face aux militaires. Quand ils ont utilisé leurs armes, les militaires aussi qui étaient sur le terrain étaient obligés d’utiliser leurs armes contre eux. Donc c’est dans ces tirs que le jeune qui est mort a reçu une balle”, explique le legiste.
A la question de savoir la provenance de la balle mortelle, étabt donné que la victime n’était ni parmi les bandits , ni parmi les militaires, notre interlocuteur ajoute : “je ne saurais dire si la balle venait des agents ou les bandits présents…le jeune n’était pas visé. C’est comme s’il était à proximité du lieu des tirs”, a t’il précisé avant de rajouter que c’est une mort violente, causée par une arme automatique. Ce qui a entraîné l’hémorragie.
Depuis quelques jours un groupe de bérets rouges séjourne à Siguiri. Selon nos confrères présents il s’agit des éléments du GFIR (Groupement des forces d’intervention rapide). Leur présence fait suite à des attaques armées intervenues ces derniers temps dans la préfecture de siguiri.
Mohamed slem Camara