Au moins 12 soldats obt été tués dans une attaque terroriste dans le Nord du Togo mercredi 17 juillet dernier. Les autorités soupçonnent le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, même si l’attaque n’a pas encore été revendiquée.
Selon plusieurs médias, l’attaque serait survenue alors que les soldats des Forces de défense et de sécurité (FDS) circulaient vers midi à bord de six Jeep dans le village de Sankortchagou, situé dans la préfecture de Kpendjal, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso.
Les militaires auraient été pris en embuscade par des combattants lourdement armés. Des blessés graves, sans que leur nombre ne soit précisé, ont été évacués vers le centre hospitalier régional de Dapaong.
Depuis août 2022, le gouvernement et l’armée ne communiquent plus sur la situation sécuritaire dans le nord du pays. Mais dans une allocution télévisée donnée à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance du Togo, le 28 avril, Faure Gnassingbè, président depuis 2005, a déclaré qu’environ 100 civils et 40 militaires avaient été tués depuis les premières attaques djihadistes, fin 2021.